Dans une lettre, le Nouveau Front populaire préconise plusieurs mesures pour "réparer l'hôpital public et l'accès aux soins de proximité"

La coalition des partis de gauche appelle à une mobilisation citoyenne, politique et militante "tout au long du mois de janvier" afin de peser sur l'adoption d'un budget au Parlement qui "donne enfin au système de santé public les moyens de fonctionner correctement".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancienne candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets, rencontre les employés de Michelin à Vannes (Morbihan), le 8 novembre 2024. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / AFP)

Les différentes forces de gauche du Nouveau Front populaire appellent, samedi 4 janvier dans une lettre, à plusieurs mesures pour "réparer l'hôpital public et l'accès aux soins de proximité". "La crise est systémique : elle résulte d'années d'un pilotage uniquement budgétaire de l'hôpital public, au mépris des alertes et des demandes des soignants, et des besoins des patients", écrivent l'ancienne candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, et plusieurs élus communistes. Le texte est également signé par d'autres élus de gauche et plusieurs soignants.

Ce mois de janvier peut marquer un tournant pour le service public de santé. Tribune collective pour appeler à la mobilisation ⤵️

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— Lucie Castets (@luciecastets.bsky.social) 4 janvier 2025 à 10:08

Ils appellent à une mobilisation citoyenne, politique et militante "tout au long du mois de janvier" afin de peser sur l'adoption d'un budget au Parlement qui "donne enfin au système de santé public les moyens de fonctionner correctement", estimant que celui-ci doit rompre avec le projet défendu par le gouvernement Barnier.

Deux propositions de loi sur la table

Les signataires entendent aussi défendre l'adoption par le Parlement d'une proposition de loi socialiste visant à instaurer un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé. Ce texte, déjà voté au Sénat, doit être examiné le 23 janvier prochain à l'Assemblée, à l'occasion de la niche parlementaire (journée annuelle réservée à l'examen des propositions de loi d'un groupe) du groupe socialiste.

La lettre appelle également à une mobilisation pour défendre l'adoption d'une proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux, qui s'attaque notamment à la liberté d'installation des médecins. Signée par 237 députés de tous bords (sauf du RN et de l'UDR, groupe d'Eric Ciotti), ce texte transpartisan a été déposé début décembre à l'Assemblée, mais il n'a, pour l'heure, pas été inscrit à l'ordre du jour.

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