Lucie Castets, la candidate de la gauche à Matignon, veut une "grande réforme fiscale" si elle est nommée Première ministre

Elle annonce dans le quotidien économique "La Tribune" son intention d'aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d'euros à l'horizon 2027".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La haute fonctionnaire Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour le poste de Première ministre, à Lille (Nord), le 27 juillet 2024. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

La haute fonctionnaire avance ses pions. Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon, annonce dans une interview à La Tribune, dimanche 28 juillet, qu'elle souhaite lancer "une grande réforme fiscale" si elle est nommée Première ministre. Dans ce cadre, elle n'a pas pour "objectif premier de respecter le pacte de stabilité" européen qui limite le déficit public à 3%. "Celui-ci a été mal renégocié. La France proposera une nouvelle discussion", précise-t-elle.

La France a été placée en procédure pour déficit public excessif par la Commission européenne, après avoir affiché un déficit à 5,5% du PIB en 2023, une première depuis la suspension des règles budgétaires en 2020 avec la crise du Covid.

 "Une baisse d'impôt" pour "une grande partie des ménages"

Lucie Castets fait savoir dans le quotidien économique son intention d'aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d'euros à l'horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit". Sa réforme fiscale portera, souligne-t-elle, sur "la progressivité de l'impôt sur le revenu" qui "passera à 14 tranches", comme le prévoit le programme du NFP. Soit, "une baisse d'impôt" pour "une grande partie des ménages", assure cette énarque révélée il y a moins d'une semaine au grand public.

Lucie Castets souhaite également que "les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis". Elle confirme par ailleurs un élargissement de "la taxation du patrimoine" et le retour de l'impôt sur la fortune (ISF). Concernant les entreprises, elle préconise l'arrêt des "dispositifs les plus coûteux, par exemple les baisses de cotisations, qui sont surdimensionnées".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.