Nouvelle-Calédonie : les descendants de colons et de bagnards veulent rester français
Le 4 novembre se tiendra le referendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Les caldoches, descendants des colons ou des bagnards, sont attachés à la France.
Le long du lagon de Moindou (Nouvelle-Calédonie) s'étendent de grandes terres d'élevage à deux heures de route de Nouméa, Ghislain Santacroce est l'une des figures de la communauté caldoche. Il est éleveur depuis l'âge de 14 ans. Dans les années 80, il a été chassé d'une première propriété par des indépendantistes kanaks. Les souvenirs sont toujours vifs et à l'approche du référendum d'autodétermination, il reste sur ses gardes.
Le jour d'après inquiète
Pour lui, l'avenir de l'île doit s'écrire sous la bannière tricolore. Ghislain Santacroce est un descendant de bagnard, comme la plupart de ses amis. Les caldoches conservent une grande influence sur le pouvoir politique et économique. À Nouméa, il se concentre dans les mains de quelques grandes familles. Celle d'Édouard Pentecost dirige 1 500 salariés travaillant dans la grande distribution, des agences de voyages et des concessions automobiles. La majorité des caldoches reste confiante sur l'issue du référendum, convaincue que la Nouvelle-Calédonie restera française. Ce qui inquiète, c'est le jour d'après.
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