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Nouvelle hausse des impôts en 2014 : Moscovici confirme

Confirmant une information des Echos, le ministre de l'Economie admet qu'il y aura une hausse, en volume, des prélèvements obligatoires de 0,2 à 0,3 point en 2014. Avec 46,5 %, la France atteint un record historiques des impôts. Le gouvernement avait jusqu'ici promet que les prélèvements obligatoires seraient gelés au-delà de 2013.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

Il y a quelques semaines encore, Jérôme Cahuzac (Budget) et Pierre Moscovici (Économie) promettaient la "stabilité fiscale" à compter de 2014, après de lourdes hausses d'impôts en 2012 et 2013. Et affirmaient que l'effort serait alors concentré sur la réduction des dépenses. 

Confirmant une information du quotidien Les Echos , le ministre de l'Économie admet ce lundi qu'il y aura bel et bien une nouvelle hausse des prélèvements obligatoires l'an prochain. Avec cette hausse de 0,2 à 0,3 point, soit environ six milliards d'euros, la France atteindra un record historique des prélèvements obligatoires : 46,5 à 46,6 % du PIB (produit intérieur brut).

Niches fiscales

Dans le collimateur du locataire de Bercy : les niches fiscales, qui vont subir un nouveau coup de rabot. Des "niches improductives sur lesquelles nous voulons récupérer des ressources", précise Pierre Moscovici sur France Inter.  Mais les deux-tiers de l'effort porteront sur des réductions de dépenses, ajoute le ministre, "parce qu'il est indispensable de se désendetter pour que la France reste souveraine".

Pierre Moscovici se veut rassurant pour les ménages : "Il n'y aura qu'une hausse d'un seul impôt, c'est la TVA qui a déjà été annoncée pour financer le crédit d'impôt compétitivité emploi".  En réalité, la hausse de la TVA ne financerait que six des 10 milliards d'euros du crédit d'impôt compétitivité, selon Les Echos.

Nouvel effort de 20 milliards d'euros

Et le quotidien économique de rappeler que le gouvernement ambitionne de réduire le déficit structurel (hors effets de la conjoncture) d'un point de PIB l'année prochaine, "soit un nouvel effort de quelque 20 milliards d'euros en perspective."

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