"Moi honnêtement, je ne l'aurais pas fait" : les réactions des militants après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée
A 21 heures, dimanche 9 juin, Emmanuel Macron prend la parole. Au QG de Renaissance, chacun retient son souffle, avant que le président de la République n'en appelle à la Constitution devant ses militants. Ces derniers réalisent alors ce qui se joue. "C'est prendre des risques, et moi honnêtement je ne l'aurais pas fait", assure un jeune homme présent dans la salle.
Pendant ce temps, au QG du Rassemblement national, les militants exultent. Un peu plus tôt, Jordan Bardella, vainqueur du scrutin, lui a demandé de dissoudre l'Assemblée. L'un de ses soutiens, présent dans la salle, assure que le président du RN "est prêt" et "a la maturité" pour Matignon.
"On a un enjeu qui est immense"
À gauche, les socialistes affichent, eux, leur combativité. Mais derrière les slogans, les militants s'avouent sous le choc de cette annonce. "On a un enjeu qui est immense", estime l'une d'eux.
Au même moment, les appels à l'unité de la gauche résonnent place de la République. Un rassemblement contre l'extrême droite teinté d'amertume. Des manifestants rejoints par les figures de La France insoumise, avant de se disperser sans incident au milieu de la nuit.
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