Vote des ministres-députés à l'Assemblée : "Il s'agit d'une fausse polémique", dénonce Martin Garagnon, porte-parole d'Ensemble

La nouvelle Assemblée nationale prend forme. Une fois élus lors des élections législatives anticipées, dimanche 7 juillet dernier, les 577 députés n'ont pas chômé. Ils devaient ensuite voter pour la présidence de l'hémicycle, la vice-présidence et attribuer d'autres postes clés. Après des jours de débats houleux, une majorité des postes ont ainsi été récupérés par le Nouveau Front populaire et la coalition présidentielle. "Il s'est passé beaucoup de choses", assure Martin Garagnon, porte-parole d'Ensemble pour la République, mais il déplore des "fausses informations et des manipulations".

Des "faux débats"

Selon lui, les trois jours de tractations ont aussi été marqués par des "faux débats". "Il s'agit d'une fausse polémique des ministres-députés qui auraient ternis la réélection de Yaël Braun-Pivet de manière indue". En effet, des élus de la gauche ont fustigé le camp présidentiel après la réélection de la présidente de l'Assemblée nationale, accusant les 17 ministres démissionnaires élus députés d'avoir fait réélire Yaël Braun-Pivet. Martin Garagnon s'indigne face à d'autres scènes lors des trois jours de vote, notamment celles de députés refusant de serrer la main d'élus d'extrême droite. "C'est scandaleux, indigne, irresponsable", déplore-t-il.