Élections européennes : "Mes adversaires principaux, c'est la vraie gauche et la fausse droite", lance Marion Maréchal
"Mes adversaires principaux, c'est la vraie gauche et la fausse droite", lance jeudi 11 avril sur franceinfo Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, invitée de Demain l’Europe.
Selon elle, cette "fausse droite" est "incarnée par les LR qui siègent dans la majorité d'Ursula Von der Leyen avec les macronistes et avec les socialistes". Pour ce qui est de la "vraie gauche", Marion Maréchal précise que "la gauche européenne, ce sont les gens dont les amis vont jeter de la soupe sur la Joconde, dans les musées". La candidate du parti d'extrême droite dénonce également "le fanatisme" des Écologistes pour qui "l’homme est un parasite".
En 2008, le FN "seul lanceur d'alerte"
Interrogée sur ses relations avec le parti dans lequel elle a fait ses débuts en politique, fondé par son grand-père, Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal explique qu'elle n'est "pas dans les règlements de comptes personnels" et "quand j’ai des divergences avec le RN, je ne m’en cache pas", pointe Marion Maréchal. Elle estime que, quand elle a rejoint le parti qui s'appelait alors le Front national, en 2008, "c'était le seul parti qui était lanceur d'alerte sur ce que nous vivons aujourd'hui et que Jean-Marie Le Pen a été, de ce point de vue-là, précurseur sur la question de l'islamisation, de l'immigration de masse, du basculement civilisationnel". Elle rejette toute "ambiguïté" par rapport à son grand-père, rappelant qu'elle a déjà "exprimé publiquement, sans détour" les "désaccords" qu'elle a eus avec lui.
La candidate affirme préférer "concentrer" son "énergie face à ceux qui sont dans la majorité au Parlement européen et qui mènent la politique européenne" qu'elle veut "combattre". Son objectif : "construire une nouvelle majorité à droite". Pour cette "union des droites", "il faudra probablement travailler avec le Rassemblement national et d'autres groupes d'autres nationalités", reconnaît-elle, précisant que cela "ne veut pas dire que Reconquête n'a pas des singularités à défendre".
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