Le PS a subi une lourde défaite avec des ministres éliminés dès le premier tour des législatives, ainsi que son secrétaire national et son candidat à la présidentielle.
Jean-Christophe Cambadélis est le symbole du naufrage du PS, lui le patron du PS député depuis vingt ans à Paris, est laminé dès le premier tour des législatives, victime de la vague de La République en marche. Même sanction pour Benoît Hamon. Déjà candidat malheureux à la présidentielle, il ne sera pas non plus au second tour à Trappes. Pas une région n'échappe à ce scénario : Aurélie Filippetti en Moselle, Patrick Mennucci à Marseille, Jean Glavany dans les Hautes-Pyrénées, Élisabeth Guigou en région parisienne, François Lamy dans le Nord. Des bastions du PS se sont effondrés.
Valls et Le Foll épargnés
Quelle que soit leur tendance, frondeurs ou non, c'est le même résultat. Pascal Cherki est éliminé, tout comme Mathias Fekl, l'ex-ministre de l'Intérieur. Ils étaient 285 en 2012. Seuls 65 ont survécu au premier tour. Ils devraient être une trentaine au final. Parmi eux, Manuel Valls ou Stéphane Le Foll, sans candidat de La République en marche face à eux. Ce sera plus compliqué pour Najat Vallaud-Belkacem et Myriam El-Khomri, en ballotage défavorable.
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