Présidentielle 2022 : la Primaire populaire ne parvient pas à unir la gauche
Christiane Taubira a lancé sa candidature à la présidentielle, samedi 15 janvier. L'ancienne ministre de la Justice souhaite participer à la Primaire populaire, vote auquel un grand nombre de membres de la gauche refuse de prendre part.
Ils pensent avoir trouvé la solution pour résoudre l'embouteillage de candidatures à gauche : une Primaire populaire. Les promoteurs de l'idée ont dévoilé samedi 15 janvier les sept noms des candidats qu'ils souhaitent soumettre à cette primaire. Problèmes : trois d'entre eux sont très peu connus, deux autres, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, refusent d'y participer. Anne Hidalgo avait dans un premier temps accepté le principe, avant de se rétracter suite au refus des autres.
Un vote du 27 au 30 janvier
La seule candidate d'envergure est Christiane Taubira, qui a officialisé sa candidature plus tôt dans la journée à Lyon (Rhône). Les organisateurs de la primaire réfutent l'idée d'une opération déguisée de soutien à l'ancienne garde des Sceaux. "Nous ne faisons pas partie du comité Taubira 2022, nous œuvrons pour le rassemblement", souligne Mathier Imer, l'une des co-promotrices de la primaire.
Les organisateurs ont toutefois choisi d'écarter du scrutin d'autres personnalités de la gauche, comme Arnaud Montebourg, Fabien Roussel, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou. Sur le terrain, la désunion continue. "Projet contre projet", a déclaré Anne Hidalgo, en déplacement à 10 kilomètres du lieu où Christiane Taubira se déclarait candidate. Les organisateurs de la Primaire revendiquent 120 000 adhérents qui voteront du 27 au 30 janvier.
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