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Vidéo Primaire de la gauche : comment Valls a passé l'entre-deux-tours à taper sur Hamon

Publié Mis à jour
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Article rédigé par Carole Bélingard - Diego Miranda
France Télévisions

Pendant la campagne de l'entre-deux-tours, Manuel Valls a martelé un certain nombre de mots à l'égard de Benoît Hamon. Objectif : décrédibiliser son rival.

Une campagne de communication millimétrée. Dès la proclamation des résultats lors du premier tour de la primaire de la gauche, dimanche 22 janvier, Manuel Valls a déclenché les hostilités à l'égard de son rival, Benoît Hamon. "Un choix très clair se présente désormais à nous : le choix entre la défaite assurée et la victoire possible. Le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays", a expliqué l'ancien Premier ministre.

Son objectif : discréditer Benoît Hamon en une semaine. Et pour cela, Manuel Valls use de mots récurrents dans son discours. Le député des Yvelines est qualifié de "marchand de sable, de marchand d'illusions". Dans son programme, sa proposition sur le revenu universel est particulièrement prise pour cible. Cette mesure est décrite comme "irréaliste", "impossible", "une ruine pour le budget".

"Le candidat de la feuille d'impôt"

Lors du débat de l'entre-deux-tours, mercredi 25 janvier, Manuel Valls a également joué sur une corde sensible des ménages, celle des impôts. "Je suis le candidat de la feuille de paie et je ne veux pas que Benoît soit le candidat de la feuille d'impôt", assène l'ancien Premier ministre.

Enfin, autre angle d'attaque du clan Valls lors de la campagne : la laïcité. Ainsi, le député de l'Essonne Malek Boutih a accusé son collègue des Yvelines, élu de Trappes, d'être "en résonance avec une frange islamo-gauchiste". Manuel Valls a estimé la position de Benoît Hamon "ambiguë" face à l'islam radical. Ces mots répétés au fil des jours vont-il avoir une influence sur le vote des électeurs de la primaire ? Réponse dimanche.

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