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Vidéo Le Foll : "Le patron, jusqu'à nouvel ordre, c'est Hollande"

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Le porte-parole du gouvernement, très proche du président de la République, a lancé ce qui sonne comme un rappel à l'ordre au Premier ministre, Manuel Valls.
Le Foll : "Le patron, jusqu'à nouvel ordre, c'est Hollande" Le porte-parole du gouvernement, très proche du président de la République, a lancé ce qui sonne comme un rappel à l'ordre au Premier ministre, Manuel Valls. (I-TELE)
Article rédigé par franceinfo
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Le porte-parole du gouvernement, très proche du président de la République, a lancé ce qui sonne comme un rappel à l'ordre au Premier ministre, Manuel Valls.

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, est un proche de François Hollande. Et il a lancé ce qui sonne comme un rappel à l'ordre au Premier ministre, Manuel Valls, dimanche 30 octobre, lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Les Echos/i-Télé. "Le patron jusqu'à nouvel ordre c'est le président de la République, il a été élu. Le patron qui a été élu en 2012, c'est François Hollande", a-t-il martelé. Et il a appelé à "respecter" le calendrier fixé par François Hollande pour l'annonce de sa décision de briguer ou non un second mandat, en décembre prochain, la période limite pour le dépôt des candidatures à la primaire à gauche.

Hollande est "un battant"

Le Premier ministre aurait évoqué jeudi sa "colère" personnelle et une "honte" ressentie, selon lui, par les militants socialistes à la lecture du livre-confessions de François Hollande Un président de devrait pas dire ça..., selon Le Monde"Aujourd'hui, celui qui est en capacité de pouvoir rassembler c'est François Hollande", a rétorqué le porte-parole du gouvernement. Et Stéphane Le Foll de souligner que le président, au plus bas dans les enquêtes d'opinion, "est un battant".

Stéphane Le Foll a également nié un quelconque problème institutionnel, après les propos de Manuel Valls à l'égard de François Hollande. "Il y aurait un problème institutionnel si dans le fonctionnement de l'Etat, après par exemple une décision comme celle du démantèlement de Calais, il y avait eu des divergences sur l'action qui est à conduire. Il n'y en a pas".

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