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Vidéo Primaire de la gauche : Hamon regrette de ne pas avoir eu plus rapidement les chiffres de la participation

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Pour Hamon, ne pas pouvoir confirmer les chiffres de la particiaptionn pose problème
Pour Hamon, ne pas pouvoir confirmer les chiffres de la particiaptionn pose problème Pour Hamon, ne pas pouvoir confirmer les chiffres de la particiaptionn pose problème (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le vainqueur du premier tour a commenté, lundi, les problèmes rencontrés par le comité d'organisation de la primaire de la gauche pour donner des chiffres précis. Un flottement qui pose des problèmes de crédibilité pour ce scrutin.

Une victoire et des questions. Benoît Hamon a remporté le premier tour de la primaire de gauche, dimanche 22 janvier, avec 35,86% des voix devant Manuel Valls (31,22%). Mais les chiffres de la participation ont été sujet à polémique toute la journée de lundi. Entre les bugs techniques et le manque de transparence, l'organisation de la primaire des socialistes et de ses alliés a laissé apparaître de nombreuses failles.

"Une erreur humaine"

Benoît Hamon a commenté, lundi, ces problèmes depuis son siège de campagne : "Pour un grand parti, être en situation de ne pas pouvoir confirmer 24 heures après l'élection, les chiffres de la participation pose problème, a-t-il expliqué. Cela ne change rien aux ordres de grandeur du résultat, mais, par souci de transparence, quand on organise un moment démocratique comme celui-là, il serait préférable que l'on puisse avoir ces informations rapidement." 

Le président du comité d'organisation de la primaire de la gauche, Christophe Borgel, a évoqué dans l'après-midi "une erreur humaine" à propos de la publication des résultats du 1er tour, réfutant toute "manipulation".

Pour Benoît Hamon, la campagne du second tour de la primaire ne doit pas tomber dans l'agressivité : "[Une campagne] à couteaux tirés ? Ben moi, je ne tirerai pas et je n'utiliserai pas de couteaux. Je trouve qu'il y a une forme de perte de sang-froid qui n'est pas bonne, a-t-il lancé. Je ne construirai pas ce second tour sur un dénigrement systématique du projet de Manuel Valls."

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