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Vidéo Congrès du PS : "Les mobilisations se font aussi en dehors des partis politiques", juge un spécialiste

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Article rédigé par franceinfo
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Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol s'affrontent jeudi au second tour pour prendre la tête du Parti socialiste (PS), le jour de la mobilisation contre la réforme des retraites.

"Les mobilisations se font aussi en dehors des partis politiques", estime Dorian Dreuil, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, membre de l’Observatoire de la vie politique, invité du Talk franceinfo mercredi 18 janvier, alors que les adhérents du Parti socialiste voteront jeudi pour leur premier secrétaire dans l'indifférence générale.

Qu'est-il arrivé aux partis politiques traditionnels et pourquoi semblent-ils progressivement s'effacer de la vie politique française ? "Quand on regarde les marches pour le climat au moment où elles réunissent parfois des primo-manifestants, des milliers de jeunes, où il y a un élan qui se dresse, poursuit Dorian Dreuil, ceux qui sont à l'origine de la marche ou au devant, ce n'est pas Europe-Ecologie Les Verts, ce ne sont pas des associations, ce sont des organisations plus spontanées, plus individuelles qui se lancent, qui se créent."

"Ça se fait en dehors des partis et des mouvements syndicaux. Donc les partis politiques ont quand même du mal à organiser les mobilisations."

Dorian Dreuil, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès

à franceinfo

L'expert associé à la Fondation Jean-Jaurès prend exemple sur "le mouvement de contestation sociale des "gilets jaunes" qui est une formidable re-politisation en quelque sorte de l'espace du rond-point et des thématiques sur la dignité de la vie."

Une défiance des partis politiques

"Il y a une méfiance de l'opinion vis-à-vis des partis politiques, insiste Dorian Dreuil. Quand on regarde les baromètres de confiance dans les organisations, les syndicats et les partis politiques sont les institutions auxquelles on fait le moins confiance à contrario avec des associations, les ONG ou d'autres formes d'organisation collectives. Donc il y a une vraie défiance."

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