Quatre heures de sommet social, des désaccords et 100 millions d'euros promis pour le chômage partiel
- 13h38 Nicolas Sarkozy parle de "mesures décidées lors de ce sommet". Parmi ces mesures: il n'y aura "aucune charge pesant sur les jeunes embauchés dans les très petites entreprises". Et le renforcement des effectifs de Pôle Emploi. Nicolas Sarkozy a également annoncé une "réforme radicale de la formation professionnelle".
-13h20 : le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque parle de "quelques mesures utiles " mais du "flou" sur leur financement.
-13h15 : le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault estime que les mesures annoncées lors du sommet social n'auraient "pas
d'impact sur l'emploi".
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13h13 : sur le perron de l'Elysée, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly affirme que le chef de l'Etat a annoncé 100 millions d'euros pour financer le chômage partiel.
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13h11 : C'est fini.
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13h : Fin du sommet imminente. Selon des participants, l'ambiance et le chef de l'Etat y auraient été "tendus", pendant les quatre heures de négociations.
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12h40 : Alors que le sommet joue les prolongations, nombreux commentaires sur Twitter. Christian Estrosi y propose notamment d'exonérer de charges salariales les bas salaires : "pouvoir d'achat supplémentaire, le brut se rapproche du net ", tweete-il, et d'éxonérer de charges patronales les hauts salaires : "gain de compétitivité pour les entreprises ", ajoute-t-il sur son compte @ch_estrosi.
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12h : Le point après trois heures de discussions en direct de l'Elysée.
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11h 50 : Le dessinateur Deligne qui a croqué la table des négociations ce matin dans Nice Matin est sur France Info, "table plutôt mal en point ".
- 11h45 : pour rappel, sont réunis autour de la table à l'Elysée les représentants de cinq syndicats (FO, CFDT, CGT, CFTC et CFE-CGC) et de trois organisations patronales (Medef, CGPME et UPA). Les régions, par la voix de leur président PS Alain Rousset, se sont étonnées en revanche ce matin de ne pas être invitées alors que les politiques de l'emploi et les questions de formation leur incombent en grande partie.
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10h45 : Le sujet TVA sociale est lancé. Nicolas Sarkozy : "Est-il normal que les entreprises financent la politique familiale ? ". Puis tour de table...
- 10h30 : L'Elysée publie sur son site l'intégral de l'intervention d'ouverture du chef de l'Etat. Celui-ci y propose des "pistes ", telles que des moyens pour "l'activité partielle ", de nouveaux moyens également "pour favoriser la construction de logements" , et la réorganisation du "système de formation " des salariés et des chômeurs. Dans son discours enfin, un plaidoyer pour le nucléaire, et une pique aux socialistes : "On ne gardera pas d'industries en France si le prix de l'énergie augmente de 30% suite à une réduction de 50% de la part de l'énergie nucléaire " (proposition du PS : ndlr).
"La perte de notre triple A ne doit pas autoriser le gouvernement à un ermise en cause de notre modèle social" (Chérèque)
- 10h16 : la CFDT a rendu publique le texte de l'intervention de François Chérèque. "Quand la CFDT a
proposé la tenue d’un sommet social, il y a cinq mois, ce n’était pas par
fantaisie ou pour occuper l’espace médiatique de la fin d’été" affirme d'entrée le leader de la CFDT, François Chérèque. Et le leader de la CFDT, s'il avance des propositions, fait aussi des réserves sur le projet de TVA sociale comme sur une éventuelle déréglementation du temps de travail. Sur la TVA sociale : "S’il s’agit de débattre de financement
de la protection sociale, la CFDT y est prête. Elle le revendique depuis
longtemps. .. Mais nous sommes fermement opposés à un transfert sur la TVA". Sur le temps de travail : "Le gouvernement nous a interrogés sur
une déréglementation du temps de travail, en vue de donner les moyens aux
entreprises de modifier le temps de travail plus facilement, sans modification
du contrat de travail. Nous ne pouvons pas accepter ce cas de figure".
En conclusion, la CFDT "n’acceptera pas une évolution précipitée de notre système social, qui aggravera
la situation déjà peu enviable de beaucoup de salariés, sans rendre pour autant
nos entreprises compétitives ".
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09h00 : Ouverture du "sommet de crise" convoqué à l'Elysée
par Nicolas Sarkozy pour tenter d'enrayer la hausse du chômage et doper la compétitivité des entreprises françaises. - 08h50 : Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly fait une mise au point. Il vient avec 15 propositions, mais refuse d'emblée d'évoquer certains sujets.
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