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Que peut-on attendre des vœux de François Hollande ?

Neuf millions de Français devraient regarder l'allocution du président. En moins de dix minutes, le chef de l'Etat devrait parler protection, rassemblement et réformes socio-économiques. Le tout sur fond de menace terroriste, après les attentats de janvier et de novembre.
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
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  (François Hollande, dans son bureau de l'Elysée, lors de ses vœux de décembre 2014 © Reuters)

Solennité, sobriété, gravité. Chaque fois, ce sont les mêmes mots-clés. Désormais, pas un discours n'est prononcé sans qu'on nous annonce un président "père de la nation", garant de son unité, au-dessus de la mêlée. Sur la forme, petite différence avec les années précédentes, François Hollande ne devrait pas être assis à son bureau, mais debout dans le salon Napoléon III, comme après les attentats de janvier et novembre.

S'adresser aux Français, pas aux parlementaires

Sur le fond, pas d'annonce attendue. François Hollande devrait rester dans l'esprit du discours prononcé à Versailles après les attentats. La déchéance de nationalité, qui consterne jusqu'à ses plus proches amis, il l'évoquera bien sûr. Mais attention, il s'adresse aux Français, pas aux parlementaires. L'opinion publique contre les élus, c'est le hiatus qu'on se plaît à souligner à l'Elysée, sondages à l'appui. Et ces mêmes sondages voient le regain de popularité présidentiel s'essouffler.

Les députés PS espèrent que François Hollande va trouver les mots pour couper court à la polémique sur la déchéance de nationalité (Julie Marie-Leconte)

Sur le plan économique, François Hollande va préciser le plan chômage annoncé après les régionales : apprentissage, formation des chômeurs, il pourrait fixer un chiffre de 200.000 à 300.000 demandeurs d'emploi concernés en 2016. Mais pas question d'ouvrir la boîte à outils, ça, ce sera le travail du gouvernement. Les annonces concrètes viendront plus tard, lors des vœux présidentiels aux acteurs économiques mi-janvier.

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