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Quel avenir pour DSK?

Si DSK souhaite ne pas peser sur la campagne de la primaire socialiste, l'ancien directeur du FMI ne ferme pas pour autant la porte sur son avenir politique. Mais qu'en pensent les candidats socialistes?
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Après son mea culpa télévisé, quel sera désormais le rôle politique de Dominique Strauss-Kahn? (AFP)

Si DSK souhaite ne pas peser sur la campagne de la primaire socialiste, l'ancien directeur du FMI ne ferme pas pour autant la porte sur son avenir politique. Mais qu'en pensent les candidats socialistes?

Une confession, des explications, mais encore beaucoup d'interrogations. Si durant son intervention télévisée, l'ancien directeur du FMI a affirmé qu'il voulait avant ses démêlés avec la justice américaine "être candidat à la présidentielle", il est resté évasif sur le rôle qu'il souhaitait désormais jouer:

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S'il a choisi de ne pas s'immiscer dans la campagne de la primaire socialiste, pour Dominique Strauss-Kahn, il n'est pas question pour autant de quitter définitivement la scène politique. Comme il l'a rappelé, avant cette affaire, "Je pensais que ma position au FMI me donnait un regard aigu sur la vérité de la situation française", que "je pouvais être utile, apporter des réponses". Alors ces qualités pourraient-elles être utiles aux candidats à la primaire socialistes? La réponse est non pour Ségolène Royal:

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François Hollande préfère lui saluer le choix de DSK de ne pas interférer dans les débats de la primaire:

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Arnaud Montebourg a quant à lui expliqué qu'il n'avait pas été "convaincu" par Dominique Strauss-Kahn. La candidat à la primaire a dit espérer que DSK s'astreindra désormais à un "silence méthodique". "Ce qui compte, c'est que nous tournions cette page qui n'a pas été seulement l'humiliation d'un homme comme il l'a dit - je crois que ses phrases personnelles, intimes étaient sincères - mais une humiliation collective et nationale". "La France, dans cette affaire, a été un peu abîmée, la gauche et ses perspectives aussi", selon lui.

Malaise en revanche dans le camp de Martine Aubry. En confirmant l'existence d'un "pacte" avec la maire de Lille, Dominique Strauss-Kahn a donné des armes aux adversaires de son "amie", qui risque d'apparaître définitivement comme une candidate par défaut. Pas de réaction direct de Martine Aubry ce matin, mais ce sont ses proches qui sont montés au créneau pour tenter de minimiser ces propos: "Je ne crois pas, vraiment (...) que les Français intègrent cette intervention (de DSK) comme déterminante dans le plan de la primaire" a ainsi déclaré le porte-parole du Ps et soutien de Martine Aubry, Benoît Hamon sur Canal+. "Martine Aubry est "tout sauf une candidate par défaut".

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