En Nouvelle-Calédonie, le gouvernement n'a toujours pas de président
Le scénario de la première tentative le 17 février s'est reproduit mardi et a vu s'opposer les deux courants du parti indépendantiste Front de libération national kanak (FLNKS).
Les membres du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie ont échoué pour la deuxième fois, mardi 2 mars, à élire un président, faute d'accord entre les indépendantistes, qui ont la majorité, alors qu'un troisième référendum sur l'indépendance se profile d'ici 2022.
Le scénario de la première tentative, le 17 février, s'est reproduit et a vu s'opposer les deux courants du parti indépendantiste Front de libération national kanak (FLNKS). L'Union Calédonienne a présenté Samuel Hnépeune, jusqu'alors président du Medef NC, et l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) a proposé Louis Mapou, actuel chef du groupe UNI-FLNKS au Congrès. Chacun d'eux a recueilli trois voix sur 11 lors de ce scrutin, qui nécessite une majorité absolue.
"Le temps de la discussion"
Côté loyaliste, Thierry Santa (Avenir en confiance, AEC), président sortant, était lui aussi candidat et a obtenu quatre voix. Le seul membre du gouvernement issu de l'autre parti non indépendantiste, Calédonie ensemble (centre droit), a voté blanc. "On prend le temps de la discussion pour essayer de trouver les meilleurs équilibres. (...) La question de la présidence est évidemment importante mais il y a aussi ce qu'on va faire au gouvernement", a déclaré Gilbert Tyuinénon, membre du gouvernement, (UC-FLNKS), à l'issue du scrutin.
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