Référendum en Nouvelle-Calédonie : pourquoi la Chine surveille-t-elle de près le scrutin ?
Le référendum sur la souveraineté et l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dimanche 12 décembre, sera suivi de près par Paris et Pékin. La Chine, qui ne cesse d’étendre son influence dans la zone pacifique, s'intéresse à l’avenir de l’archipel et à ses richesses.
Dans l’immense partie d’échecs qui se joue aujourd’hui au cœur du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie est un atout stratégique que la France craint de perdre et que la Chine convoite. À 16 000 km de la métropole, le territoire calédonien est pourvu de considérables richesses, dont 1,4 million de mètres carrés de zone de pêche. Dans le sous-sol de la Nouvelle-Calédonie se trouvent également d’importants gisements de nickel, dont l’archipel est le 6e producteur mondial.
Pékin a tout intérêt à accroître son influence en Nouvelle-Calédonie
Extrait de vastes mines à ciel ouvert, plus des deux tiers de la production de minerais sont aujourd’hui achetés par un seul pays : la Chine. En cas d’indépendance, Pékin aurait tout intérêt à accroître son influence en Nouvelle-Calédonie. D’autant que dans la région, le territoire est l’un des seuls qui échappe encore à son emprise économique et diplomatique. Ces dernières années, Pékin a déjà posé de premiers jalons sur l’archipel.
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