: Vidéo Nouvelle-Calédonie : des jeunes mobilisés pour le référendum de dimanche
Qu'ils soient pour l'indépendance, contre ou neutre, les jeunes Calédoniens semblent avant tout désireux de dessiner leur avenir.
Un référendum organisé en Nouvelle-Calédonie déterminera dimanche 4 novembre le futur de cet archipel du Pacifique Sud. Restera-t-il français ou choisira-t-il l'indépendance ? Les jeunes, quelles que soient leurs positions, semblent bien décidés à écrire leur histoire.
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Pour l'indépendance : "C'est l'occasion de faire les choses autrement"
Lors du dernier meeting des indépendantistes du FLNKS près de Nouméa, Mouné, jeune militant en faveur du oui à l'indépendance, explique qu'il a distribué des tracts tous les jours, dans tous les quartiers, tout au long de la campagne. Il pense que ses efforts seront récompensés dimanche. "L'accession à la pleine souveraineté, c'est l'occasion pour nous de faire les choses autrement, indique le jeune homme. On ne peut plus aller plus loin que ce que l'on a déjà réussi à faire en restant dans l'ensemble français. Il faut qu'on en sorte."
Pour le statu quo : "On a des valeurs communes"
Andy, 23 ans, est un loyaliste qui a fait campagne pour convaincre les Calédoniens de voter non. Avec les autres jeunes militants des Républicains Calédoniens, il met en avant la survie économique de l’île, mais surtout la préservation du "vivre ensemble". "On vit tous ensemble. On a des valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, dit-il. Fraternité, c'est le plus important ici. On doit construire notre avenir ensemble."
Faire la pédagogie du vote
Warren Naxue, 29 ans, s’est lui aussi investi pour le scrutin de dimanche, mais dans aucun des deux camps. En tant que président du Comité jeunesse de la Nouvelle-Calédonie, il a choisi de rester neutre, tout en faisant de la pédagogie pour s’assurer que les Calédoniens ont bien compris pourquoi et pour qui ils votent. "Ce sont des grands-pères qui représentent les différentes logiques de pensée. Nous, nous essayons d'accompagner les petits-frères et petites-soeurs pour qu'ils puissent nous dépasser par la suite", affirme-t-il.
Divisés sur la réponse à apporter au référendum, tous ont un point commun. Celui de se créer un nouvel avenir pour ne plus vivre dans le passé de leurs aînés.
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