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Régionales : quoi qu'il arrive dimanche, le FN a secoué le paysage politique

Vendredi, c'est le dernier jour de campagne pour les élections régionales. A deux jours du second tour, on fait le point sur les forces en présence et sur "l'échelle de Richter politique".
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le deuxième tour des élections régionales, le 13 décembre © Maxppp)

Dimanche dernier, le Front national était en tête dans six régions. Le parti pourrait arriver à la tête d'une, deux, voire trois régions lundi matin. Dans le nord et le sud, où la menace est la plus évidente, la gauche s'est retirée. Mais ses électeurs iront-ils voter à droite ? Autre inconnue, dans le Grand Est, le socialiste qui s'est maintenu contre l'avis de son camp va-t-il peser au bénéfice du FN, ou s'effondrer ?

Ailleurs, la gauche évite la débâcle annoncée. Elle devrait conserver quatre régions, et sur le papier, elle peut même en sauver quatre autres. De son côté, la droite devrait sortir en tête dans deux régions, et a ses chances dans sept autres. Bref, gauche et droite pourraient se retrouver au coude-à-coude dimanche soir, loin de la vague bleue annoncée.

Analyse des forces en présence et des enjeux du second tour par Yaël Goosz, Yannick Falt et Louise Bodet du service politique de France Info. Avec Lucie Barbarin

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Quoi qu'il arrive, un paysage politique bouleversé lundi matin

Soit c'est un carton plein pour le FN, une plongée dans l'inconnu, l'épreuve du pouvoir et peut-être un tremplin pour 2017, soit le FN ne transforme pas l'essai. Mais pour autant, ça ne règle pas la situation pour les autres partis. La tripartition du paysage politique va s'installer. Et il va falloir adapter les stratégies. A droite toute, façon Sarko, ou balle au centre, façon Juppé ? La primaire va trancher chez les Républicains.

Pendant ce temps, François Hollande va tenter de rassembler la gauche derrière sa bannière anti-frontiste mais sans infléchir sa ligne politique. Vaste programme. Et un risque pour tous : s'ils ne changent rien, ils risquent de conforter les électeurs frontistes dans leur impression d'être ignorés.

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