Gabriel Attal nommé Premier ministre : il "n'aura pas les moyens de faire autre chose que Madame Borne", affirme Xavier Bertrand

Le président LR de la région Hauts-de-France regrette qu'Emmanuel Macron n'ait pas fait le choix d'une "cohabitation inédite" avec Les Républicains et le Liot.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 10 janvier 2024. (RADIOFRANCE/FRANCEINFO)

Gabriel Attal nommé Premier Ministre, "c'est le choix de la jeunesse", commente Xavier Bertrand, président Les Républicains de la région Hauts-de-France, mercredi 10 janvier sur franceinfo. "Je souhaite que cela se passe le mieux possible pour mon pays, alors je souhaite sa réussite", ajoute-t-il. Pour autant, il estime qu'il "n'aura pas les moyens, à l'Assemblée nationale, de faire autre chose que ses prédécesseurs, que madame Borne". Sans majorité absolue, "vous ne pouvez pas faire différemment", insiste-t-il.

Il justifie sa position, en raison du "choix du Président de la République, celui de ne pas rechercher une majorité absolue à l'Assemblée nationale" et donc de faire "du texte par texte". Un problème, selon le président de région car cette configuration ne "permet pas de textes suffisamment ambitieux, qui apportent de vraies réponses aux Français". Cela fait donc progresser "l'exaspération et colère" et ce sont les "extrêmes" qui en profitent, dénonce-t-il.

Selon Xavier Bertrand, Emmanuel Macron aurait dû faire "un choix différent", d'une "cohabitation inédite", en s'ouvrant "au projet des Républicains et du groupe Liot", sans pour autant dévoiler un nom de Premier ministre qui aurait eu sa préférence. Lui, personnellement, n'aurait pas accepté le poste de Premier ministre, "je ne suis pas dans la majorité, je suis un opposant, car je pense que la place de l'autorité n'est pas assez mise en avant".

Quant à la demande des oppositions de gauche, de renouer avec la tradition d'un vote de confiance, "ça m'étonnerait qu'il le fasse" a lâché Xavier Bertrand, "parce qu'encore une fois, ils n'ont pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale".

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