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Vidéo Pour Valls, il n'y a pas de "rupture", mais une "continuité" avec Ayrault

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Valls : "Y a pas une rupture, y pas une révolution, il ne s’agit pas d’une alternance" (TFI)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le nouveau Premier ministre était l'invité de TF1 mercredi soir, au soir de la nomination de son équipe. 

Le Premier ministre, Manuel Valls, a assuré mercredi 2 avril que son gouvernement, nommé dans la matinée, ne représentait "pas une rupture, pas une révolution" avec celui de Jean-Marc Ayrault. "Il ne s'agit pas d'une alternance. Dans bien des domaines, nous allons nous situer dans la continuité du travail engagé par Jean-Marc Ayrault", a-t-il dit sur TF1, alors qu'on lui faisait remarquer que son équipe n'avait pas été fondamentalement changée par rapport à celle de l'ancien Premier ministre.

"Il est normal de trouver des hommes, des femmes d'expérience, parfois aux mêmes responsabilités, parfois à d'autres", a ajouté Manuel Valls. Le chef du gouvernement a cité les entrées de Ségolène Royal et François Rebsamen, "femme et homme de très grande expérience qui seront, je crois, très utiles à ce gouvernement". Il a aussi jugé que "l'entraîneur" d'une équipe était "important (...) pour permettre de mieux jouer de manière collective". 

Les membres du gouvernement, "tous hollandais"

Le Premier ministre a aussi déclaré que les membres du gouvernement, à commencer par lui, étaient "tous des hollandais", répondant à une question sur la manière dont les ministres avaient été choisis. "Encore une fois, c'est le président de la République qui fixe le cap. Il l'a fait lundi [en décidant d'un remaniement]. C'est lui qui a reçu la légitimité des Français en étant élu président de la République. Il m'a confié cette responsabilité", a ajouté l'ancien député-maire d'Evry (Essonne).

"Réduire les déficits, il n'y a pas d'autre choix, c'est une question de crédibilité pour la France. Notre dette, nous devons la maîtriser, sinon nous perdons notre souveraineté nationale", a aussi estimé Manuel Valls. Il a précisé qu'il fallait, "en même temps", "préserver ces services publics qui sont indispensables à la solidarité, à la cohésion de notre pays".

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