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Montagne d'Or en Guyane : "Ma conviction est déjà qu'on ne peut pas le faire tel quel", selon François de Rugy

Selon François de Rugy, nommé mardi ministre de la Transition écologique, et invité mercredi matin sur France Inter, il faut "reprendre les choses mais en respectant les élus locaux de Guyane", sur le projet dit de la "Montagne d'Or".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Vue aérienne du camp de la "Montagne d'Or", en Guyane, à 181 kilomètres à l'ouest de Cayenne. (JODY AMIET / AFP)

François de Rugy, nommé mardi ministre de la Transition écologique, annonce, ce mercredi, sur France Inter, que le projet dit de la "Montagne d'Or", en Guyane, ne peut pas être mené à bien "tel quel" : "Je vais prendre connaissance de tous les aspects du dossier, mais ma conviction est déjà qu'on ne peut pas le faire tel quel, ça, c'est clair et net, a déclaré le ministre au micro de nos confrères. Le débat public a démontré à quel point cela suscitait des tensions, des oppositions, en Guyane, et donc, il faut reprendre les choses mais en respectant les élus locaux de Guyane qui se sont engagés, en respectant les uns et les autres qui ont travaillé, que ce soit, d’ailleurs, en pour ou en contre."

Un des dossiers "chauds" sur le bureau du ministre

"C'est l'un des dossiers 'chauds', comme on dit, qui est sur mon bureau, comme sur celui de l'ensemble du gouvernement, poursuit François de Rugy. La Commission nationale du débat public a organisé un débat sur ce projet, et va rendre son rapport dans quelques jours ou quelques semaines. Rien que le débat a montré que ce projet ne pouvait pas être mené tel qu'il avait été envisagé."

Il faudra le reprendre, d'une façon ou d'une autre. Je n'en dis pas plus pour le moment, parce que je vais y travailler de façon précise, mais il faudra le reprendre

François de Rugy

à France Inter

Le projet, contesté par les défenseurs de l'environnement, prévoit d'extraire 85 tonnes d'or d'une mine aurifère, au cœur de l'Amazonie, à côté d'une réserve naturelle, à l'aide, notamment, de cyanure. Il devrait aboutir à la création de 750 emplois, confiés, pour plus de 90% d'entre eux, à des Guyanais, durant au moins douze ans.

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