Retraites : Fillon pour un "non ferme et tranquille" aux manifestants
Un “non ferme et tranquille” aux allures de niet catégorique. Le Premier ministre, François Fillon, a opposé ce midi une fin de non-recevoir aux syndicats qui réclament le retrait de la réforme des retraites. Lors de son discours de clôture aux journées parlementaires de l'UMP, à Biarritz, il a répété que le gouvernement ne cèderait pas à la rue, en y mettant toutefois les formes : “Hier, beaucoup de nos concitoyens ont choisi d'aller manifester. Leur voix doit être respectée, comme d'ailleurs celle de tous les autres Français qui soutiennent notre réforme”, déclare-t-il. “Il faut répondre calmement à la rue (...) mais gouverner la France c'est aussi parfois savoir dire “non””, a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre répète, comme Eric Woerth avant lui, que le gouvernement ne retirera pas son projet de réforme, qu'il juge “nécessaire et raisonnable”. Se faisant plus précis, il martèle : “Non, nous ne renoncerons pas à l'augmentation de la durée d'activité”. Une fermeté affichée qui ne l'empêche pas d'assurer qu'il ne méprise pas les manifestants, qu'il refuse de considérer “comme des adversaires”.
Grégoire Lecalot, avec agences
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