Retraites : tour de chauffe en commission à l’Assemblée nationale
Quelque 400 amendements déposés. La plupart ont été préparés par l’opposition, mais n’ont aucune chance d’être adoptés… Une opposition qui vit mal l’examen de ce projet de loi. Les réunions doivent avoir lieu à huis-clos, le président UMP de la commission Pierre Méhaignerie opposant une fin de non recevoir au PS sur la publicité des débats. "Le gouvernement a peur d’un débat contradictoire" sur cette réforme "injuste" accuse la gauche.
Les responsables du groupe UMP gardent des forces pour septembre. Présenté le 13 juillet en Conseil des ministres, le projet de loi acte la fin de la retraite à 60 ans, l'âge légal de départ étant relevé à 62 ans à l'horizon 2018 (passage de 65 à 67 ans pour une pension sans décote).
Le gouvernement attend de faire le bilan de la mobilisation syndicale dans la rue pour acter les quelques concessions entrouvertes par Nicolas Sarkozy. Parmi celles-ci, la pénibilité, les actifs ayant commencé à travailler avant 18 ans et les polypensionnés.
Caroline Caldier, avec agences
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