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Sarkozy justifie le plan de rigueur à Strasbourg

Le chef de l’état l’explique par "l'absolue nécessité" de réduire les déficits. Il estime qu’il a choisi le bon dosage d’effort afin d’éviter de peser sur la croissance.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Nicolas Sarkozy a fait le "service après vente" du plan présenté par François Fillon lors d’un échange avec des étudiants de l’université de Strasbourg. "Dans les arbitrages que nous avons rendus, il y a l'absolue nécessité de réduire les déficits. En 2013, on doit être à 3% (déficit public rapporté au PIB), en 2016 on doit être à 0% […] c'est ça le cheminement, on doit y arriver, c'est incontournable" , a déclaré Nicolas Sarkozy. **

"Gisements de croissance pour l’avenir"   

Alors que la gauche et une partie de la droite craignent que la croissance soit pénalisée, le chef de l’état reconnaît que "si on a la main trop lourde, on déprime la consommation et on ne retrouve pas le chemin de la croissance […] tout est dans le dosage". Avant de rétorquer que le programme "d'investissements d'avenir" mis en place par le gouvernement permettait de "développer des gisements de croissance de l'avenir".

François Hollande toujours dans le viseur  

Le chef de l’état a une nouvelles fois critiqué le candidat socialiste. Notamment la proposition de François Hollande d’embaucher 60.000 enseignants dans l’Education.
"On va embaucher 60.000 enseignants, c'est 500 millions d'euros par an multiplié par cinq. Mais depuis quand embauche-t-on un fonctionnaire pour cinq ans ?" , a-t-il raillé, "c'est peut-être une innovation, un nouveau contrat [...] c'est niveau master pour découvrir ça".

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