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TGV : les élus concernés par l'abandon de "certains projets" s'inquiètent

La polémique enfle autour de l'avenir de certains projets de lignes ferroviaires à grande vitesse après les déclarations du ministre du budget, Jérôme Cahuzac. Il a parlé hier "d'élaguer" parmi tous les programmes d'infrastructures de transport annoncés par le précédent gouvernement. Sans entrer dans le détail.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
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Parmi les élus qui se mobilisent contre ce projet du gouvernement,  François Sauvadet, député nouveau centre de Côte d'Or qui attend la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône encore inachevée: "C'est une question qui mériterait un débat au parlement..."

Même dans la majorité, il y a contestation. Ainsi le maire PS de Toulouse Pierre Cohen, même s'il admet que "les finances publiques sont contraintes" estime que "la 4e ville de France ne peut pas être tenue à l'écart du réseau européen de la grande vitesse. C'est une nécessité économique, une urgence écologique et une réponse aux attentes des usagers qui pourront rejoindre Paris en 3 heures au  lieu de plus de 5 heures actuellement."

D'autres en revanche se réjouissent. Ainsi les opposants à la ligne entre Bordeaux et l'Espagne, applaudissent une éventuelle annulation de ce projet : "L'Etat devient raisonnable pour des raisons financières, il prend la mesure de tous les dégâts financiers, environnementaux et humains que la construction d'une nouvelle ligne produirait ", affirme la maire de Saint-Pée-sur-Nivelle, Christine Bessonnart, dont la commune doit être traversée par la LGV.

Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a précisé à la sortie du conseil des ministres qu'aucune ligne TGV ne serait supprimée et que les projets engagés seraient menés à terme. Mais seules trois des 14 lignes TGV prévues ont déjà été lancées selon la  Cour des comptes dans son rapport.

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