Congrès de l’AMF : une élection très politique
Mercredi 17 novembre, l’association des maires de France (AMF) est face à un choix stratégique : élire son nouveau président lors de son 103e congrès, qui s’est ouvert la veille à Paris.
Au quotidien, les 34 000 maires de France sont en première ligne face aux préoccupations de leurs administrés, mais aussi aux crises comme celle du Covid-19. Mercredi 17 novembre, tous sont réunis à Paris pour élire leur nouveau président lors de 103e congrès de l’association des maires de France (AMF). Un vote d’autant plus important que celui qui est à la tête de cette association peut "se constituer un réseau sans commune mesure", souligne le journaliste Guillaume Daret, sur le plateau du 8 Heures de France 2. "Ça veut dire que le patron des maires est quelqu’un de puissant, et il ne vaut donc mieux pas, pour le gouvernement, se fâcher avec l’AMF."
Deux candidats en lice
Un conseil qu’Emmanuel Macron semble avoir eu du mal à mettre en pratique depuis le début du quinquennat. "Ça ne s’est jamais vraiment bien passé avec l’AMF, notamment en raison de la suppression de la taxe d’habitation, mais le chef de l’Etat n’abandonne pas. Il va recevoir mercredi après-midi une délégation à l’Élysée, et il sera présent pour la clôture du congrès jeudi", précise Guillaume Daret.
Deux candidats sont en lice pour prendre la tête de l’AMF. "Il y a d’abord David Lisnard, le maire de Cannes (Alpes-Maritimesà associé au socialiste André Laignel, que leurs détracteurs accusent de vouloir faire de l’association une machine anti-Macron. En face d’eux, on retrouve le maire UDI de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent. Là, c’est l’inverse, ses opposants voient dans sa candidature une tentative des machinistes de mettre la main sur l’association", détaille Guillaume Daret.
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