Congrès du 3 juillet : une partie de l'opposition appelle au boycott du discours
Le patron de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d'ores et déjà indiqué qu'il n'assisterait pas au discours devant le Congrès d'Emmanuel Macron le 3 juillet.
S'exprimer devant un Parlement qui lui est largement acquis pouvait s'annoncer comme une formalité. Et pourtant, l'initiative ne plait pas à tout le monde, surtout sur les bancs de l'opposition. "Depuis [mercredi 28 juin], l'opposition critique une dérive monarchique du Président qui a choisi de s'exprimer la veille du discours de politique générale de son Premier ministre", explique Béatrice Gelot depuis l'Élysée. "Les parlementaires y voient une mainmise de l'exécutif sur le Parlement."
Appel au boycott
"Or Emmanuel Macron ne fait qu'utiliser un droit que lui donne la Constitution depuis 2008. Et s'il choisit de présenter les grandes lignes de la politique de son quinquennat devant le Congrès, c'est tout simplement qu'il a décidé de ne pas se plier à l'interview traditionnelle du 14 juillet avec la presse", poursuit la journaliste. Mais certains leaders de l'opposition, comme Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI, ont décidé de boycotter le discours. Les communistes et Les Républicains s'interrogent.
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