Inéligible, l'ancien président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde démissionne de son mandat
L'ex-président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, condamné en décembre à deux ans d'inéligibilité pour avoir fourni un emploi fictif à sa belle-mère, a démissionné de son dernier mandat électif, a-t-il confirmé mercredi 4 janvier à l'AFP. Depuis sa défaite aux législatives de juin face à Raquel Garrido (La France insoumise), l'ancien parlementaire centriste (2002-2022) de 55 ans n'était plus qu'adjoint à la maire de Drancy, son fief de Seine-Saint-Denis aujourd'hui dirigé par sa femme, Aude Lagarde.
Il n'a pas fait appel de sa condamnation à dix mois de prison avec sursis prononcée début décembre par le tribunal correctionnel de Paris, rendant celle-ci définitive et applicable. Fustigeant un "manquement au devoir d'exemplarité d'un élu", la justice l'a déclaré coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à Monique Escolier-Lavail, la mère de son épouse, près de 40 000 euros de salaires pour un contrat fictif d'assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010.
"Je continuerai, hors mandat électif, à promouvoir mes idées par d'autres moyens et défendre les citoyens de Drancy qui ont toujours été au cœur de mon engagement", a réagi l'ex-édile dans un message envoyé à l'AFP, confirmant l'abandon de ses fonctions électives. Figure de la droite de Seine-Saint-Denis depuis une vingtaine d'années, Jean-Christophe Lagarde était fortement affaibli ces derniers mois par ses démêlés judiciaires et la perte de sa circonscription.
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