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Vidéo François Fillon évoque dans un lapsus un "ressentiment personnel" contre Nicolas Sarkozy

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DLTFTV_MAM_5533155 DLTFTV_MAM_5533155 (iTélé - Le Monde - Europe 1)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'ancien Premier ministre s'exprimait à propos de son livre "Faire" et du portrait qu'il y fait de Nicolas Sarkozy.

L'ancien Premier ministre François Fillon a évoqué dimanche 20 septembre dans un lapsus un "ressentiment personnel", à propos de Nicolas Sarkozy, lors du "Grand Rendez-vous", l'émission d'i-Télé, du Monde et d'Europe 1. Il s'exprimait à propos de son dernier livre, Faire, qui sort lundi.

Le député de Paris précise la raison pour laquelle il a utilisé le qualificatif de "plébéien teigneux" dans son livre, pour évoquer l'ex-président de la République. "Je dis que Nicolas Sarkozy s'est forgé une image de plébéien teigneux qui ne correspondait pas à celui qu'il était (...) Les Français sont plus malins, plus fins que ne le pensent les responsables politiques, ils voient tout", observe François Fillon.

"Je voulais dire des choses que je ressens"

Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach lui lit alors de manière ironique un passage du livre, dans lequel François Fillon écrit : "J'ai vu Nicolas Sarkozy souffrir et douter, je l'ai vu étrangement pondéré, presque contemplatif quand tout le monde s'agitait autour de lui." "Pourquoi vous dites ça avec ce ton-là ? Pourquoi vous vous moquez ?" rétorque l'ex-Premier ministre. C'est à ce moment qu'il ajoute : "J'ai écrit ce livre, car je voulais dire des choses que je ressens, je voulais exprimer des émotions, je voulais exprimer mon ressentiment personnel."

Au journaliste qui souligne son lapsus et lui demande s'il a de la "rancœur", le député de Paris déplore ce "système médiatique avec de la commisération pour les gens qui disent les choses qu'ils ressentent, cette absence totale de respect pour des hommes et des femmes qui ont des qualités et des défauts, qui ont vécu ensemble, qui ont connu des moments difficiles, mais qui pendant cinq ans ont dirigé le pays, et moi je suis fier d'avoir dirigé le pays pendant cinq ans avec le président de la République."

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