Le congrès des Républicains de samedi 30 mai devait être synonyme de refondation, mais c'est une image de division qui transparaît.
Au lendemain du congrès fondateur, les leaders des Républicains se sont succédés ce dimanche 31 mai pour livrer leur vision de l'avenir. Malgré l'unité voulue par Nicolas Sarkozy, tout le monde est encore loin de tenir le même discours.
Samedi, Alain Juppé et François Fillon ont essuyé les huées des militants Sarkozystes. Pour leurs premiers pas, Les Républicains se sont écartés de la ligne du rassemblement. Une sortie de route relativisée ce soir par un Nicolas Sarkozy un peu agacé : "Je regrette les quelques sifflés, mais quand vous avez 15 à 17 000 personnes devant vous, vous ne pouvez pas contrôler que chacun puisse se tenir parfaitement", a justifié le président du parti.
L'offensive du maire de Bordeaux
Mais au sein du parti fraichement refondé, les couteaux s'aiguisent plus que jamais. Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro 2 pourrait perdre son poste. Elle assure ne pas le craindre et continue de jouer la carte de la différence voir de l'irrévérence : "Pour moi, ces sifflets c'est la résurgence de l'ancien parti, de l'époque où l'on fonctionnait par plébiscite et à l'applaudimètre".
La campagne des primaires est déjà lancée, Alain Juppé est passé à l'offensive aujourd'hui : "Nicolas Sarkozy a le parti, moi pour l'instant j'ai l'opinion, mais j'organise ma petite PME. Parfois, il arrive que des PME performantes soient plus efficaces que des grandes entreprises du CAC 40".
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