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Valls ne cédera rien aux nationalistes corses

Très sévère sur l’attitude des socialistes lors des régionales, le Premier ministre joue la fermeté avec les nouveaux dirigeants de la région Corse.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls à la sortie du conseil des ministres, mercredi 16 décembre © MaxPPP)

Manuel Valls en veut encore aux socialistes corses : "Le PS s’est ridiculisé, confie en privé le Premier ministre, il a été pathétique." La cause de cette colère? L’attitude des socialistes locaux qui sont restés divisés jusqu’au bout. Tout ça pour réaliser un tout petit score : à peine plus de 3 points au premier tour.

"Il ne faut pas s’étonner qu’il y ait un espace pour les autonomistes !" (Manuel Valls) 

Et maintenant, le chef du gouvernement sait bien que les nationalistes vont faire monter les enchères sur les prisonniers corses. D’ailleurs, ils ont annoncé la couleur : pour que le dialogue s’engage entre la Corse et Paris sur la future collectivité unique, ils réclament une loi d’amnistie pour les détenus corses "politiques" et leur transfèrement du continent vers les prisons de l’Ile. "Il n’en est pas question" , répond Manuel Valls. Sur ce dossier, il montre les muscles, la discussion viendra ensuite. 

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