Alliance entre les écologistes et le PS pour 2022 : "La question principale sera d'accorder les égos", estime Lionel Jospin
L'ancien Premier ministre socialiste considère sur France Inter que les ADN des Verts et du Parti socialiste sont "relativement compatibles".
"Je pense que les ADN sont relativement compatibles et que la question principale sera d'accorder les égos", a estimé l’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin jeudi 3 septembre sur France Inter, au sujet d’une alliance possible, voire d’un candidat commun entre les Verts et le Parti Socialiste, à la présidentielle 2022.
Lionel Jospin, ex-Premier ministre, sur l'accord entre la #gauche et les #écologistes pour la #présidentielle2022 : "Les ADN sont relativement compatibles, la question principale sera d'accorder les egos" #le79inter pic.twitter.com/mLEWpzCFsD
— France Inter (@franceinter) September 3, 2020
"Les responsables devront faire preuve de sens de l'intérêt général, de désintéressement et chercher quelle est la meilleure solution pour unir cette nébuleuse qui a, je le dis, la capacité de répondre aux défis", a toutefois prévenu Lionel Jospin qui sort ce jeudi le livre "Un temps troublé (Seuil).
Le Parti socialiste "a besoin de retrouver de l'éclat"
"Ce que je pense, c'est que la gauche et les écologistes, s'ils se rassemblaient, si on avait une sorte de gauche écologique, auraient une chance d'être au second tour de l'élection présidentielle", a aussi affirmé Lionel Jospin. Selon l'ancien Premier ministre, "la menace du réchauffement climatique est considérable et elle est insuffisamment prise en compte par le pouvoir actuel."
Lionel Jospin, ex-Premier ministre : "Il y a eu aussi dans l'élection d'Emmanuel #Macron des éléments accidentels. Une #gauche #écologique aurait une chance d'être au 2nd tour d'une élection #présidentielle" #AffaireFillon #le79inter pic.twitter.com/MTtqjDT2Fz
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Le Parti socialiste "a besoin de retrouver de l'éclat", "il faut qu'il retrouve de la force et de l'éclat", a estimé également Lionel Jospin. "Il faut qu'il travaille sur lui-même, il faut qu'il soit capable de proposer et, ensuite, les discussions s'ouvriront aussi bien avec les écologistes qu'avec les insoumis, à condition qu'ils assument non seulement le langage de l'opposition radicale, mais la responsabilité de pouvoir", a-t-il ajouté.
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