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Fin de la prise d'otage à Toulouse : le forcené blessé, le vigile indemne

TOULOUSE - La police a donné l'assaut en fin de matinée au siège de Météo France. Le preneur d'otage, qui serait un chômeur en fin de droit, serait connu des services de police.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers à moto à l'intérieur du site de Météo France, le 7 juin 2012 à Toulouse (Haute-Garonne). (ERIC CABANIS / AFP)

C'est fini. En fin de matinée, jeudi 7 juin, le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) a donné l'assaut au siège de Météo France à Toulouse (Haute-Garonne). Le forcené qui retenait depuis le début de la matinée un vigile a été blessé mais son otage est indemne.

Un vigile de Météo France pris en otage à Toulouse ( France 2 - Frédéric Crotta, Hélène Vergne et Olivier Combe)

La police avait été alertée à 6h45 par l'appel d'un employé de l'organisme qui n'arrivait pas à joindre le vigile. Devant le bâtiment, les forces de l'ordre avaient trouvé une voiture stationnée sans conducteur ni passager. 

Le GIPN, arrivé en hélicoptère depuis Bordeaux, avait engagé des contacts téléphoniques avec le preneur d'otage. La préfecture a précisé que l'homme était armé. Des journalistes ont affirmé qu'il s'agissait d'un fusil de chasse. 

Une équipe de télé, un téléphone portable et des cigarettes

Le preneur d'otage serait un chômeur en fin de droits d'une cinquantaine d'années "un petit peu perturbé, qui tient des propos incohérents", a indiqué à des journalistes Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police. L'homme serait déjà connu des services de polices.

Bruno Frediani, journaliste à France 3 Midi-Pyrénées, était sur place durant la prise d'otage. Sur Twitter, il a annoncé que le forcené avait réclamé une équipe de journalistes de télévision, un téléphone portable et des cigarettes.

D'après un responsable syndical de Météo France, le personnel avait été évacué et le siège bouclé par les forces de l'ordre. Les employés qui devaient prendre leur service avaient été priés de ne pas venir, a précisé Pascal Boureau, du syndicat Spasmet-Solidaires. Plus d'un millier de personnes travaillent pour Météo France et ses partenaires sur ce site. Certains ont attendu à l'entrée du siège, comme le montre cette photo de Jean-François Géa, journaliste à France 3 Midi-Pyrénées qui a aussi suivi la prise d'otage sur Twitter :

JEAN-FRANÇOIS GÉA  / FRANCE 3 MIDI-PYRENEES / FTVI

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