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PSA accepte de négocier le volet social du plan de redressement

Ce plan prévoit de supprimer 8 000 postes. Pour la première fois, la direction accepte de négocier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des salariés de PSA installent une banderole lors d'une manifestation devant des locaux du groupe, à Paris, le 25 octobre 2012. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

PSA - A la demande quasi unanime des syndicats de PSA Peugeot Citroën, la direction du constructeur a accepté l'ouverture de négociations sur le volet social de ce plan, pour l'heure suspendu le temps d'une expertise, ont indiqué jeudi 25 octobre les syndicats. "C'est un tournant, un pas dans le dialogue", a commenté Tanja Sussest, une responsable syndicale, en marge du comité central d'entreprise extraordinaire au siège de PSA à Paris. Les conclusions du rapport d'expertise sont attendues pour fin novembre.

Peu avant l'ouverture du CCE, le président du directoire de PSA, avait réaffirmé sur Europe 1 que le plan de restructuration du groupe automobile prévoyant 8 000 suppressions de postes était "nécessaire". Les syndicats ont demandé, dès l'ouverture du CCE extraordinaire, le retrait d'un point litigieux, selon eux, portant sur les mobilités internes à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Rennes, les deux sites touchés par un plan de sauvegarde de l'emploi. 

Tanja Sussest, qui est sortie de la réunion pour informer les quelques manifestants présents, a évoqué "une première victoire", sous les applaudissements. Pour autant, la proposition de la direction est "trop réductrice et ne répond pas aux demandes et attentes des salariés", poursuit le communiqué, lu publiquement ce matin. Les syndicats demandent que, "outre les mobilités internes et externes", soient aussi négociés les départs en retraite pour les salariés proches de la retraite et qui rentreraient dans le périmètre du plan. 

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