Immobilier : plus de 500 agences ont dû fermer en 2023
En périphérie de Poitiers (Vienne), une maison est mise en vente depuis bientôt deux mois, pour 249 000 euros, sans trouver preneur. Il y a quelques années, ce bien serait parti très vite, selon Killian Doudy-Chapa, conseiller en transaction immobilière à l’agence Guy Hoquet : "Les acquéreurs ont assimilé le problème de la hausse des taux d’intérêts, mais pas les vendeurs, car c’est arrivé assez rapidement", explique-t-il.
Les agences impactées par la hausse des taux d’intérêts
Le marché immobilier à l’arrêt est marqué par des taux d’intérêts de 5%, ce qui provoque une baisse des transactions. Dans la Vienne, elles ont chuté de 14,5% par rapport à 2022. "Après 2022, j’avais perdu plus de 65% de mon chiffre d’affaires", déplore un agent immobilier anonyme qui a dû mettre la clé sous la porte il y a quelques mois. "Les agences qui vont s’en sortir et survivre sont celles qui font de la transaction, de la location et qui ont un bon cabinet de gestion", estime-t-il. En France, plus de 500 agences immobilières ont fait faillite depuis le début de l’année.
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