Fin de vie : le témoignage d'une femme atteinte d'une maladie dégénérative
Mouna Hammad est atteinte de SLA, une sclérose latérale amyotrophique qui paralyse tous ses muscles, sans que ses capacités intellectuelles soient affectées. Le diagnostic a été posé il y a quatre ans. "Le médecin m'a dit que c'est une maladie dégénérative, qu'il n'y a pas de remède", explique-t-elle. Ancienne professeure de lettres, Mouna Hammad partage désormais son temps entre son domicile et une unité de soins palliatifs.
Un manque de soins palliatifs en France
"Je ne souffre pas, on m'aide à sourire, on me tient compagnie, c'est très précieux", assure la femme. Elle suit le débat sur la fin de vie, mais n'envisage pas d'avoir un jour recours à l'euthanasie. "Je ne pense pas du tout à la mort", explique-t-elle. "La vie est trop belle pour la perdre. J'estime que chacun est libre de décider de son sort et de son corps", ajoute Mouna Hammad. Si elle changeait d'avis, la patiente devrait partir à l'étranger pour écourter sa vie. En France, 26 départements n'ont aucune unité de soins palliatifs.
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