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Vidéo Une des grandes énigmes criminelles résolues sous peu ?

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VIDEO. Une des grandes énigmes criminelles résolues sous peu ?
Article rédigé par franceinfo
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En trois ans, trois jeunes femmes avaient été portées disparues ou retrouvées mortes et mutilées près de la gare de Perpignan, entre 1995 et 1998. Un suspect est ce mercredi en garde à vue.

Trois familles réunies après 17 ans d’enquête et d’espoirs déçus. Elles avaient toutes signalé les disparitions des jeunes femmes, sans succès. Aujourd’hui, un suspect a été arrêté.

"Je reste sceptique", explique Mohamed Chaib, frère de l’une des victimes. "Depuis 16 ans, on attend ce jour-là et j’espère qu’on arrivera à quelque chose", a déclaré Conception Gonzalez, mère de l’une des victimes.

"Je vois que la police bouge après tant d’années et je garde espoir de connaitre la vérité", commente Marc Andujar, frère de Tatiana Andujar, la première disparue, dont le corps n'a jamais été retrouvé. "On n'a rien, c’est le vide et donc il faut qu’on continue de se battre pour avoir une réponse", a estimé sa mère Marie-Josée Garcia.

Un magasinier déjà condamné

En garde à vue depuis plus de 24 heures, l’homme est un magasinier, père de famille. Son ADN correspondrait à une trace relevée récemment, grâce à de nouvelles techniques, sur le corps de l’une des victimes. Son avocat ne le cache pas, son client a un passé d’agresseur sexuel. "C’est un homme de 54 ans qui a une vie un peu tourmentée, mais qui a eu une vie à peu près normale, si tant est qu’on puisse en avoir une lorsque l’on a été condamné pour des faits relativement graves", commente Me Xavier Capelet, avocat du suspect.

Tatiana Andujar, une lycéenne de 17 ans, avait disparu dans le quartier de la gare en septembre 1995. Elle n'a jamais été retrouvée. Après elle, Mokhtaria Chaïb, une étudiante en sociologie de 19 ans, avait été retrouvée atrocement mutilée le 21 décembre 1997. Six mois plus tard, le 26 juin 1998, Marie-Hélène Gonzalez, âgée de 22 ans, était retrouvée mutilée et décapitée. Le suspect, connu de la police, était présent à Perpignan à l’époque des faits. Pour l’instant, il nie toute implication.

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