Fin de vie : un projet de loi bientôt étudié à l'Assemblée

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Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 10 mars, qu'un projet de loi ouvrant une "aide à mourir" sous "conditions strictes" va être présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d'une d'une première lecture à compter du 27 mai à l'Assemblée nationale.
Fin de vie : un projet de loi bientôt étudié à l'Assemblée Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 10 mars, qu'un projet de loi ouvrant une "aide à mourir" sous "conditions strictes" va être présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d'une d'une première lecture à compter du 27 mai à l'Assemblée nationale. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - F. Mathieux, A. Chopin, F. Mereo, A. Guery, K. Adda-Rezig
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Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 10 mars, qu'un projet de loi ouvrant une "aide à mourir" sous "conditions strictes" va être présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d'une d'une première lecture à compter du 27 mai à l'Assemblée nationale.

Emmanuel Macron a évoqué pour la première fois un projet de loi pour la fin de vie, lundi 11 mars. Un texte en ce sens pourrait arriver à l’Assemblée nationale le 27 mai prochain. Pour le moment, on sait que les patients concernés devront être majeurs, subissant des souffrances qui ne peuvent être soulagées et capable d’un discernement plein et entier. En outre, il faudra être atteint d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme.

Une substance létale prescrite

L’association pour le droit de mourir dans la dignité veut aller plus loin en prenant en compte le long terme. Chaque demande devra recevoir l’accord collégial de l’équipe médicale avant qu’une substance létale ne soit prescrite au patient. Il pourra se l’administrer lui-même ou faire appel un tiers s’il en est incapable physiquement. En cas d’avis défavorable, le malade pourra s’adresser à une autre équipe médicale ou procéder à des recours.

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