Attaque au couteau à Paris : y a-t-il eu un "ratage" dans le suivi psychiatrique ?
Le suspect souffrait-il de troubles psychiatriques ? La surveillance dont il faisait l’objet depuis sa sortie de prison et sa santé mentale sont au cœur des interrogations. Le ministre de l’Intérieur pointe la responsabilité des psychiatres : "Il y a eu un ratage manifestement psychiatrique, puisque les médecins, à plusieurs reprises, ont considéré qu’il allait mieux, qu’il était plus normal et qu’il pouvait vivre librement".
Une injonction de soins jusqu’en avril 2023
À sa sortie de prison, en mars 2020, il fait l’objet d’une injonction de soins qui lui impose un traitement médicamenteux et un suivi psychiatrique resserré. Il est alors sous contrôle judiciaire, pointe au commissariat, et est également surveillé par les services de renseignements. En mars 2022, un premier médecin donne son accord pour cesser la prise de médicaments. En août 2022, le parquet antiterroriste, qui redoute un passage à l’acte, ordonne une nouvelle expertise. Les soins sont alors rétablis jusqu’en avril 2023.
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