Mobilisation contre la réforme des retraites : pression sur les partis politiques avant le vote des motions de censure
"La motion ou le pavé". La menace sur la permanence d’Éric Ciotti, vandalisée samedi 18 mars, est explicite. Une violence qui s’exprime également sur la toile. Les Républicains (LR) sont sous pression, alors que les motions de censure doivent être soumises au vote, lundi 20 mars. Du côté de l’exécutif, on refait le film du passage au 49.3. "Des députés LR viennent frapper à la porte de Matignon en disant ‘moi je suis prêt à voter la réforme, par contre vous mettez 170 millions d’euros sur la table pour faire un contournement autoroutier’", attaque Aurore Bergé, cheffe de file du groupe Renaissance à l’Assemblée.
Une forte contestation sociale
Bruno Le Maire a, lui, plutôt opté à un appel à la responsabilité des députés LR. En attendant l’examen des motions de censure, la rue gronde avec des manifestations qui débordent parfois. "Si on continue comme ça, la crise va s’aggraver. Le gouvernement a déposé une loi qui est une violence contre la vie des gens. Pas une seule fois, ce texte n’a acquis quelque forme que ce soit de légitimité parlementaire", dénonce Jean-Luc Mélenchon. Sur les 61 députés LR, 34 ont annoncé qu’ils ne voteraient pas la motion de censure.
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