Mort de Robert Badinter : la classe politique rend hommage à l’ancien garde des Sceaux

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Mort de Robert Badinter : la classe politique rend hommage à l’ancien garde des Sceaux
Article rédigé par franceinfo - J. Wittenberg, G. Daret, T. Curtet, S. Lisnyij, T. Le Hec, N. Sadok
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"Votre nom devra s’inscrire au Panthéon", a déclaré Emmanuel Macron mercredi 14 février, au terme d’un discours d’hommage à Robert Badinter devant le ministère de la Justice, où l’ancien garde des Sceaux rédigea la loi abolissant la peine de mort.

Mercredi 14 février, son cercueil s’est avancé sur la place Vendôme, sous les fenêtres du ministère de la Justice qu'il a incarné pendant cinq ans. Sous le regard de son épouse, du président de la République, et de ses enfants, Robert Badinter a été applaudi par la foule, lors de l'hommage national qui lui a été rendu. "C'est un moment très fort parce que Robert Badinter, c'était quand même quelqu'un d'exceptionnel", souligne une femme présente à l'extérieur. Sur grand écran, la vie et les engagements de Robert Badinter ont défilé.

Emmanuel Macron souhaite que Robert Badinter repose au Panthéon

"La République faite homme", a résumé le président de la République. Emmanuel Macron a également retracé le destin du jeune homme dont le père fut raflé puis déporté, et qui aura mené toute sa vie un combat contre l'antisémitisme. "Je fais le serment d'être fidèle à votre enseignement et votre engagement", a-t-il ajouté. Le chef de l'État a annoncé l'entrée de Robert Badinter au Panthéon, d'une façon ou d'une autre. Une évidence pour Lionel Jospin ou Laurent Fabius, ses anciens compagnons de route. Des étudiants en droit étaient aussi présents. Toute la classe politique a salué cette idée d’une entrée au Panthéon.

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