Nîmes : que peut apporter la CRS-8 ?
L’engrenage infernal, la violence sans fin dans le quartier Pissevin, à Nîmes (Gard). Mercredi 23 août, un homme a trouvé la mort sur un point de deal, abattu à l’arme automatique. Âgé de 18 ans, originaire de Béziers (Hérault), tout porte à croire qu’il a été victime d’un nouveau règlement de comptes, lié au narcotrafic. Le quartier est abasourdi par ces meurtres à répétition. Dans la nuit du 21 au 22 août, une fusillade avait provoqué la mort d’un garçon de 10 ans et blessé son oncle, des victimes collatérales.
"L’objectif, c’est surtout de rassurer la population"
Pour enrayer ces violences, la CRS-8 a été déployée. Cette unité d’élite a pour mission de rétablir l’ordre, comme lors des émeutes. À Nîmes, ils font de la sécurisation. Ils occupent le terrain et fouillent des caves pour faire fuir les trafiquants. "L’objectif, c’est surtout de rassurer la population, de montrer que la police est bien là", explique Jean-Pierre Solo, commissaire divisionnaire du Gard. Mais cette présence médiatisée est-elle utile ? Certains policiers, eux-mêmes, viennent à en douter. Malgré les doutes, le ministre de l’Intérieur a promis, jeudi après-midi, de nouveaux renforts de CRS.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.