"13h15 le dimanche". Juifs de France : en plein doute
Des Français juifs ont été la cible d'assassins comme Mohamed Merah à Toulouse ou Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris. Au quotidien, ils sont aussi victimes d'actes ouvertement antisémites dans la rue. Des synagogues et des écoles confessionnelles sont l'objet d'attaques…
Tags sur les lieux de culte, insultes au quotidien dans la rue ou les cours d'école… Depuis plusieurs années, des Français de confession juive sont régulièrement pris pour cibles. Des centaines d'actes antisémites ont lieu chaque année, mais les chiffres officiels ne comptabilisent que ceux "ayant fait l’objet d’une plainte auprès des services de police" pointe la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNDH).
"Depuis dix ans, des juifs sont à nouveau tués parce qu’ils sont juifs", affirmait le président de la Licra Alain Jakubowicz en juin dernier, faisant notamment référence à l’assassinat d’Ilan Halimi (2006), la tuerie de Mohamed Merah dans une école juive (2012), la prise d'otages de l'Hyper Cacher (2015) ou encore l'attaque à la machette à Marseille d’un professeur portant sa kippa (2016)…
L'antisémitisme est-il de retour en France ?
Le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) revient sur ce que vivent les Français de confession juive victimes de cet antisémitisme aux multiples visages, à l’occasion de la cérémonie annuelle à la mémoire des déportés juifs de France. Ces nombreux faits divers ont profondément marqué les Français de confession juive. Et sur les 500 000 Français juifs, combien s'interrogent sur leur avenir ? L'antisémitisme est-il de retour en France ? Et sous quelle forme ?
Lionel Feuerstein, Benjamine Jeunehomme et Nicolas Berthelot rapportent des témoignages forts, poignants, des paroles essentielles de femmes et d'hommes confrontés à ce phénomène inquiétant à Sarre-Union, en Alsace, à Paris ou Créteil… Ils sont allés à la rencontre de ceux qui doutent et subissent l’antisémitisme de plein fouet. Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, peut-on de nouveau risquer sa vie pour le simple fait de porter une kippa dans la rue ou de faire ses courses dans un magasin casher ?
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