"13h15 le dimanche". Sardou, la France à cœur ouvert
Dans le cadre de sa série documentaire "La France de…", le magazine "13h15 le dimanche" raconte le pays au travers du portrait qu’en ont fait de grands artistes de chaque époque. Des "yéyés" jusqu’à Renaud, au groupe de rap NTM… Ce deuxième volet évoque la France des années soixante-dix qui hérite de la révolte de mai 1968, de la libération sexuelle. Une France qui vote à droite. Michel Sardou va donner une voix à cette "majorité silencieuse"…
Dans le cadre de sa série documentaire "La France de…", le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) raconte le pays au travers du portrait qu’en ont fait de grands artistes de chaque époque. Des "yéyés" jusqu’au groupe de rap NTM, en passant par Renaud…
Ce deuxième volet évoque la France des années soixante-dix qui hérite de la révolte de mai 1968, de la libération sexuelle… et pourtant, elle élit deux présidents de droite : Georges Pompidou en 1969 et Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Un artiste va donner une voix à cette "majorité silencieuse" : Michel Sardou.
Un chroniqueur de l’actualité de son temps
En 1970, Sardou fait une entrée fracassante dans les hit-parades avec des chansons qui reflètent une France plutôt traditionnelle : Les Bals populaires, J’habite en France, Mourir de plaisir… Il se fait chroniqueur de l’actualité de son temps en racontant l’anti-américanisme ambiant, la fin du paquebot France, la peine de mort, les femmes…
Anne-Claire Danel avec Henri Desaunay, Emile Gouveia Vermelho, Nicolas Ducrot et Marielle Krouk rappellent la place du chanteur prenant le parti de l’émotion, du "Français moyen". Michel Sardou devient un porte-voix pour certains, un "réac" pour d’autres. Un poids qui pèsera sur les épaules de l’artiste. Pour les fans ou les détracteurs, Michel Sardou fait partie du patrimoine de la chanson française.
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