"13h15 le samedi". Affaire Daval : l'épilogue

Alexia Daval, 29 ans, n'est jamais revenue de son jogging, le 28 octobre 2017, à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Son corps calciné a été retrouvé deux jours plus tard, dissimulé sous des branchages, dans un bois proche. Jonathann Daval, placé en garde à vue le 28 janvier 2018, avoue avoir tué son épouse après une dispute conjugale. Il revient ensuite sur ses déclarations, nie le meurtre, accuse son beau-frère, avant de changer de version et reconnaître avoir agi seul.

Jonathann Daval a finalement avoué le 17 juin 2019, lors de la reconstitution de la nuit du meurtre, avoir frappé Alexia de plusieurs coups de poing avant de l’étrangler et avoir brûlé son corps. La vérité va-t-elle faire se faire jour pendant son procès qui s’est ouvert le 16 novembre 2020 devant la cour d’assises de la Haute-Saône et du territoire de Belfort, à Vesoul, où il comparaît pour "meurtre sur conjoint" ?

Le procès suivi heure par heure

S’est-il expliqué sur son geste ? Pour ses avocats, c’est un coup de folie, l'accès de violence irrationnel d’un homme qui se sentait dominé par son épouse… A l’inverse, les parents de la jeune femme, Jean-Pierre et Isabelle Fouillot qui aimaient ce gendre "comme leur fils", disent-ils à la barre, l’accusent d’avoir assassiné Alexia dans des conditions atroces.

Pour ce document, signé Bertrand Jeanneau, Pierrick Morel, Thomas Courcelle et Mathieu Parmentier, le magazine "13h15 le samedi" (Twitter, #13h15) a suivi le procès, heure par heure, jour après jour. L’émotion est allée crescendo : du témoignage du médecin légiste, au premier jour, jusqu’aux dépositions des parents de la victime, les déclarations de l’accusé… Samedi 21 novembre 2020, Jonathann Daval est condamné à vingt-cinq ans de réclusion criminelle. Sa défense annonce qu'elle ne fait pas appel de cette décision. 

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