: Vidéo Complément d'enquête. La révolution du Café Costes

Nous sommes à Paris, au début des années 80 : Madonna crève l'écran, et le quartier des Halles est en pleine effervescence. C'est là que Gilbert Costes et son frère Jean-Louis vont ouvrir, en 1984, le célèbre Café Costes. Avec son horloge monumentale digne du Metropolis de Fritz Lang designée par le jeune Philippe Starck, il se démarque totalement des comptoirs en Formica et colle à la nouvelle esthétique qui est en train de s'imposer. Le succès va être immédiat.

Attraction principale : les toilettes

Stéphane Pompougnac, le DJ qui signera les fameuses Compilations Costes, était à l'origine serveur dans le premier établissement du futur empire... Le Bordelais monté à la capitale garde un souvenir ému de son premier boulot. Devant ce qui est devenu un magasin de vêtements, il raconte "la terrasse immense (...), le service parfait, des nanas comme Claudia Schiffer, qui habitait au-dessus et débarquait en bas (...), les premières toilettes sans urinoirs : on pissait sur le mur ! (ce truc des toilettes était extrêmement important, vraiment)" mais aussi "les pieds en sang" à force de courir toute la journée pendant douze heures...

Un café concept où tout est innovant

"Ce lieu a été innovant", renchérit Gilbert Costes − lors de ce portrait, cet Aveyronnais très discret s'exprimait pour la première fois − depuis la terrasse du Café Beaubourg, une autre propriété de son groupe Beaumarly. "Par sa décoration, mais aussi par son confort, son ambiance, son architecture, son public..."

Extrait du hors-série de "Complément d'enquête" "Les frères Costes, une fortune aveyronnaise".