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#MonEnvoyéSpécial. Les petits boulots de Noël

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Chaque fin d’année, l’arrivée des fêtes annonce la création de petits boulots. Pour assurer les animations, se déguiser en Père Noël ou emballer les cadeaux, les grandes enseignes ou les mairies embauchent une multitude de petites mains. Des contrats courts qui attirent de plus en plus de jeunes, mais aussi de chômeurs ou de retraités. Participer à la magie de Noël leur permet de faire face à la crise.

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Noël et le réveillon approchent. Durant cette période, de nombreuses entreprises tournent à plein régime. C’est le cas des grands magasins qui, pour assurer les ventes, embauchent des vendeurs en contrat court. Les enseignes de jouets, en particulier, renforcent leur main-d’œuvre. Mais souvent, il n’y a pas de CDI à la clé. Ces contrats précaires intéressent de plus en plus d'étudiants, mais pas seulement. Chômeurs et retraités tentent aussi leur chance lors d’entretiens et de castings. Pour certains, revêtir le costume du Père Noël est vital. 

Fins de mois difficiles 

Bruno, 52 ans, enchaîne les petits boulots depuis trois ans. Il a notamment été commercial pour des logiciels et un fournisseur d'électricité. Lors de notre reportage, cet ancien militaire touchait seulement le RSA, soit 394 euros par mois. Ces petits boulots représentent une aubaine pour lui et sa compagne Marie, chanteuse et comédienne, elle aussi en recherche d’emploi. Après une journée de casting, il sera recruté en tant que Père Noël et gagnera 80 euros pour une journée de travail. 

Ces cachets sont aussi indispensables pour Caroline, une étudiante en biologie qui n’a que sa bourse pour payer sa petite chambre et s’acheter à manger. Pour financer ses études, elle enchaîne les contrats courts durant les fêtes depuis plusieurs années. Et met alors ses révisions de partiels entre parenthèses.

Des travailleurs "bénévoles" 

Nos journalistes ont suivi des agents de l’Urssaf sur le marché de Noël de Toulouse. Le but de ces visites inopinées est de lutter contre le travail au noir, très fréquent durant la période des fêtes. Dans les stands du marché, plusieurs commerçants ne possèdent pas de contrat de travail et affirment être des "bénévoles" venus en renfort. Or le bénévolat en France n’est toléré qu’en cas de force majeure. Bien souvent, ces "bénévoles" sont en réalité des travailleurs dissimulés. Bilan de la visite du marché ? Un vendeur de vin chaud écopera d’une amende de 3 500 euros pour ne pas avoir déclaré son employé.

Retrouvez, pour cette dernière émission de la saison, les réponses de Françoise Joly et Guilaine Chenu à vos commentaires laissés sur notre page Facebook et Twitter @EnvoyeSpecial

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