Un oeil sur la planète : "Brésil, sous la plage, les pavés"
Trois jours avant le début de la coupe du monde, un Œil sur la planète vous emmène au Brésil. À la surprise générale, l’ambiance y est moins à la fête qu’à la grogne.
Pour des raisons de droits, cette émission n'est plus disponible.
La guerre des favelas
Un reportage d'Aude Chevalier-Beaumel et Nolwenn Hervé
Dans l’optique de la coupe du monde, 170000 policiers vont être déployés par les autorités brésiliennes. Le Brésil est en effet un des pays les plus violents au monde avec 50000 tués par balles chaque année. Les opérations de reconquête des favelas livrées aux trafiquants de drogue mettent le feu aux poudres. Les policiers ne sont pas bien accueillis par la population des quartiers pauvres, d’autant que leurs méthodes sont expéditives.
Les raisons de la colère
Un reportage de Mélissa Monteiro
Alors que 40 millions de Brésiliens sont sortis de la très grande pauvreté ces dix dernières années, que l’alphabétisation progresse et que la croissance du pays a fait bien des envieux, la colère explose dans la rue brésilienne depuis un an. Classes populaires et classes moyennes manifestent contre les dépenses de la coupe du monde. A suivre leur quotidien, on comprend les raisons de la colère.
Le pari du Brésil
Un reportage de Valéry Lerouge et Mathieu Niewenglovski
Nous irons aussi à la rencontre de Français qui ont choisi de miser sur ce pays. Difficile de ne pas croire en ce pays continent, plus grand que l’Europe, peuplé de 200 millions d’habitants et gâté par la nature. Le pays est aussi une puissance industrielle dont le PIB est déjà équivalent à celui de la France.
Malgré le manque d’infrastructures et des tracasseries en tout genre, beaucoup d’entreprises françaises ou de simples particuliers ont décidé de tenter leur chance ici quel que soit le « coût Brésil ».
Sous le regard de Jesus
Un reportage de Lamia Oualalou et Melissa Monteiro
Pour garder le sourire et le moral, les Brésiliens ont recours à la foi. Le Brésil est le premier pays catholique au monde, avec deux habitants sur trois qui se réclament de cette confession. Mais depuis une vingtaine d’années, l’église brésilienne fait face à une forte concurrence. Les églises évangéliques se multiplient et gagnent toujours plus de fidèles. Les évangéliques représentent déjà plus d’un Brésilien sur 5. Et leur influence conservatrice progresse au sein de toutes les composantes de la société. Le nouveau Brésil pourrait afficher un visage puritain, bien éloigné des images du carnaval.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.